Confort thermique
Dans les entreprises, un mauvais confort thermique conduit assez vite à des pertes de productivité, voire à l’augmentation du risque d’accidents. Une activité physique à plus de 28 degrés est considérée par les médecins du travail comme comportant des risques, de même qu’une activité sédentaire à plus de 30 degrés.
De nombreuses études ont été consacrées à la recherche de paramètres objectifs de confort thermique. De telles études sont de type psychométrique pour l’habitat résidentiel : évaluation du confort ressenti par les habitants par des comparaisons. Pour les bâtiments professionnels, on peut prendre en considération des éléments objectifs liés à l’activité.
Les paramètres principaux retenus sont la température et l’humidité de l’air, et la vitesse de l’air (un ventilateur peut augmenter le confort alors qu’il ne modifie ni la température ni l’humidité). Cependant, il n’existe pas de consensus sur les valeurs optimales de ces facteurs. Le confort correspond à une plage allant de 18 à 24 degrés pour la température et de 30 à 65% pour l’humidité relative. Aux fortes chaleurs (plus de 24 degrés) une humidité importante diminue rapidement le confort.